Cet enfant a une agressivité parfois intense, mais qui n’est pas nécessairement constante ou régulière.
Il pourrait parfois arriver que cet enfant perde le contrôle des puissantes énergies qui sont en lui, en particulier s’il se trouve à vivre des moments de forte tension ou de stress dans son quotidien de vie, ou dans ses relations avec qui de droit.
Il serait certainement une bonne chose de l’inciter régulièrement pour qu’il sorte hors de lui ses énergies en général, sous la forme d’actions de son corps : par le jeu actif, le vélo, le sport, ou les activités physiques en général.
Car plus cet enfant fera fonctionner les énergies de son corps, et plus ses énergies agressives pourront s’exprimer (se canaliser) hors de lui.
Car rien n’est pire pour les énergies agressives que de ne rien faire avec, physiquement, car alors elles pourront s’accumuler, comme de l’air dans un ballon gonflant toujours, faisant alors risquer l’éclatement à cet enfant, parfois au contact d’une simple frustration, ou d’une réaction déplaisante de l’autre, à son endroit.
Il va de soi que trop de passivité est à déconseiller, chez cet enfant.
Il est à noter qu’il existe beaucoup de passivité physique lorsque l’on est assis des heures durant devant un ordinateur, un jeu vidéo ou un téléviseur.
Des abus de passivité sont donc à déconseiller pour cet enfant.
Ceci étant dit, les résultats pour cet enfant, au Test des Relations Interpersonnelles, indiquent qu’il serait habituellement capable d’exprimer sa colère ou ses frustrations avec franchise et expression directe, aux autres, ce qui est une bonne chose en soi.
Mais ici il faut faire attention : car on ne peut exprimer sa colère, ses ressentiments ou son opposition agressive de n’importe quelle façon, aux autres !
Ainsi, si cet enfant l’exprime par de l’agressivité physique (faire mal à l’autre, lui donner des coups, etc), vous devez lui interdire formellement d’agir ainsi, et apporter des conséquences (ou des retraits de privilèges) à l’enfant afin de le décourager à continuer à agir ainsi.
Il va de soi que pour les enfants de moins de 2 ou 3 ans, vous devrez faire preuve d’une plus grande tolérance car à cet âge les enfants sont davantage impulsifs, ils possèdent moins de contrôle sur leurs énergies intérieures.
Mais vous pourrez inciter cet enfant à utiliser davantage l’agressivité verbale plutôt que l’agressivité physique, dans ses rapports conflictuels avec qui de droit.
En grandissant, c’est l’agressivité verbale qui prendra davantage de place, chez l’enfant.
À cet effet, nous vous suggérons d’orienter l’agressivité verbale de cet enfant vers des formes plus civilisées : par le dialogue, par la négociation, par la recherche de solutions satisfaisantes pour lui-même et pour l’autre, en demandant des choses plutôt qu’en les exigeant, etc.)
En résumé, ce n’est pas l’agressivité comme telle qui est à bannir ou à contrôler sévèrement, mais plutôt ses formes d’expression : c’est-à-dire de l’orienter à s’exprimer verbalement plutôt que physiquement, et à l’orienter « respectueuse » ou « civilisée » plutôt que simplement « verbale. »
Il pourrait aider aussi que cet enfant utilise un ton plus posé ou plus calme de voix, dans l’expression de ses messages d’opposition ou de colère face à qui de droit.
Et qu’il évite bien sûr les blâmes directs ou la critique mordante, ce qui pourrait agir comme de l’huile sur le feu, et envenimer les choses plutôt que les régler.
Vous pouvez également influencer cet enfant pour qu’il réfléchisse davantage avant de passer immédiatement à l’acte, incluant pour l’agressivité.
Car ici il faut savoir que la réflexion agit souvent comme un frein à l’action irréfléchie.
Et d’enseigner finalement à l’enfant que le but général de tout échange à deux est d’en arriver à une nouvelle entente avec l’autre, pas de le léser, de lui faire mal ou de l’humilier.
Sections à venir : SUGGESTIONS pour un enfant qui a des ATTITUDES TRÈS FORTES pour l'OPPOSITION AGRESSIVE et RECOMMANDATIONS pour un enfant qui a des ATTITUDES FAIBLES pour la MÉFIANCE