Ce résultat au Test des Relations Interpersonnelles indique que selon toute vraisemblance, cet enfant peut parfois avoir le cœur chargé de malaises, de frustrations ou d’insécurités diverses, mais que cela ne sera pas constant ou régulier, chez lui.
Que cela soit fondé ou pas par les faits, cet enfant pourra alors agir de façon méfiante ou distante face à qui de droit.
Lorsque cet enfant semble troublé ou empli d’émotions diverses, il est d’abord recommandé de lui permettre de « reprendre ses esprits » ou de « reprendre son souffle », donc de lui laisser le temps requis afin de pouvoir intérieurement décompresser, de s’apaiser.
Et d’ensuite échanger avec cet enfant sur ce qui a pu être à l’origine de cet état intérieur de mal-être qu’il vient d’avoir : est-ce relié à une situation en particulier ? A une relation en particulier ? Que s’est-il passé ? Comment a-t-il compris cette situation ? Quels sentiments aura-t-il ressenti, suite à cela ? Rejet ? Abandon ? Dévalorisation ? Humiliation ? Sentiment d’avoir été lésé personnellement ? Si oui, de quelle façon ? Etc.
Bref, il est important que dans une situation de ce genre, vous laissez l’enfant s’exprimer, incluant pour les émotions et les sentiments que cette situation en particulier lui aura fait vivre.
Évitez l’erreur de beaucoup parler, écoutez plutôt ce que cet enfant a envie de vous raconter, faites vraiment un effort en ce sens, et des minutes durant.
C’est d’exprimer ses sentiments et ses émotions qui fera le plus du bien à cet enfant, pas nécessairement de recevoir des conseils ou des suggestions.
Et c’est davantage de votre présence à ses côtés qu’il a besoin, que de stricts conseils.
Nous le répétons : évitez l’erreur de trop parler, ce qui est hélas fréquent car lorsqu’un enfant nous décrit sa détresse il est fréquent que l’on devienne en insécurité soi-même, et que cela nous fasse davantage parler, comme pour se soulager soi-même.
Alors il faut parfois prendre sur soi et s’abstenir de parler au bénéfice de nos oreilles pour entendre, au bénéfice de notre cœur pour ressentir, et au bénéfice de notre esprit, pour vraiment comprendre ce qui a ainsi pu affecter cet enfant.
Évitez aussi l’erreur de conclure trop vite : laissez vraiment cet enfant s’exprimer.
Ensuite, mais ensuite seulement, vous pourrez intervenir, et généralement en connaissance de cause.
Ceci dit, et en général, il serait bien de permettre à cet enfant d’extérioriser ses émotions, ses tensions intérieures et son stress par de l’action (jeux, loisirs, sports) ou par de la création artistique (peinture, musique, etc.)
À l’inverse, si vous encouragez cet enfant à passer de nombreuses heures devant la télévision, les consoles de jeux vidéos, l’ordinateur ou autres activités « passives » de ce genre, vous risquez alors de le faire se sentir (à la longue) comme une marmite ayant trop chauffée.
Car lorsque l’énergie des émotions et des tensions ne peuvent pas sortir physiquement de la personne, elles tendent alors à s’accumuler au dedans d’elle, à y demeurer emprisonnées, produisant alors du mal-être et éventuellement des sentiments d’abattement.
Le remède à cela est évidemment de bouger, de marcher, de courir ; bref, de dépenser par l’action (ou la création artistique) ces puissantes énergies qui proviennent du dedans de la personne.
Et à plus forte raison chez l’enfant, plus naturellement actif qu’un adulte.
Par ailleurs, il serait bien que cet enfant puisse également vivre des moments de calme et de détente, et à ce titre il est certainement bien qu’à dose modérée, il puisse écouter un film de son choix, s’amuser sur son ordinateur, ou autres activités considérées comme relaxantes par lui.
Pour terminer, il est conseillé d’offrir à cet enfant un cadre général de vie qui puisse être le plus stable possible, et qui comporte des doses modérées (mais non extrêmes) de changements ou de tensions ambiantes à devoir être supportées par lui.
Finalement, si vous vous rendez compte que cet enfant semble s’enfoncer (avec le temps) dans des attitudes croissantes de retrait, d’évasion, de repli sur lui-même ou d’isolement prononcé face aux autres, songez alors à lui faire bénéficier d’une aide professionnelle apte à le ramener de sa dérive actuelle.
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