SUGGESTIONS POUR L’ENFANT LUI-MÊME
SUGGESTIONS POUR DES SITUATIONS PARTICULIÈRES
L’enfant qui adopte régulièrement des comportements agressifs a habituellement tendance à privilégier l’action plutôt que la réflexion préalable, en particulier lorsqu’il a à vivre des tensions, du stress ou des frustrations intérieures.
Si c’est le cas pour cet enfant évalué au Test des Relations Interpersonnelles, il vous importera donc de l’inciter à réfléchir AVANT qu’il n’agisse.
La réflexion et la pensée agissent habituellement comme un frein sur l’action agressive, il faut donc inciter l’enfant agressif à développer ce type de frein.
Mais s’il s’échappe et agit sans réfléchir, la personne éducatrice devra alors encadrer l’enfant de telle façon qu’il soit incité à la réflexion, même si c’est après coup.
Il va de soi que plus l’enfant est en bas âge (moins de 2 ou 3 ans) et plus il sera porté à agir de façon impulsive ou agressive.
La personne éducatrice doit donc habituer cet enfant à contrôler son impulsivité « naturelle » et ce, par des pressions (autorité) éducatives.
Concrètement, en disant « non ! » à l’enfant, pour de telles conduites impulsives de sa part.
Des conséquences peuvent certainement être prévues afin que l’enfant puisse apprendre le fait qu’il existe des comportements qui ne sont pas souhaitées par l’encadrement parental qui le chapeaute.
Veuillez cependant à harmoniser le degré des conséquences (pour l’enfant) en fonction de la gravité des gestes impulsifs posés par lui : on ne doit pas punir sévèrement (ou bien retirer des privilèges importants) pour de menus gestes impulsifs menés par l’enfant.)
Ceci dit, il est normal que tous les enfants aient des énergies agressives en eux, qui ne peuvent être continuellement réprimées ou contrôlées, par eux.
Il faut donc leur permettre de décharger ces énergies agressives par le sport, l’action ou tout simplement par des coups de point sur un oreiller.
Ne commettez pas l’erreur de laisser passif trop longtemps l’enfant agressif, car ses énergies intérieures se trouveront alors à s’accumuler au dedans de lui.
Trop de télévision, de jeux vidéos ou autres activités peu actives de ce genre, pourront rendre agités ou mal dans sa peau, l’enfant trop empli d’énergie.
Au besoin, mettez de la pression sur cet enfant pour qu’il s’active et exprime par le mouvement ou l’action ses trop plein intérieurs d’énergie.
En lui faisant sortir ses trop pleins d’énergie, cet enfant devrait pouvoir se détendre vraiment, par la suite.
N’acceptez pas l’agressivité physique de cet enfant, surtout s’il a 3 ans ou plus.
Orientez plutôt cet enfant à utiliser l’agressivité verbale lorsqu’il vit de la colère ou des frustrations.
Et orientez ensuite l’agressivité verbale de cet enfant vers des formes civilisées qui impliquent le dialogue, la négociation avec l’autre, et la recherche de solutions qui puissent satisfaire tout le monde, pas juste lui.
il importe de savoir plusieurs choses.
La première est celle à l’effet qu’un milieu familial perturbant peut perturber un enfant qui y baigne, et cet enfant peut alors exprimer sa détresse profonde par d’importants éclats agressifs face à qui de droit.
Si c’est le cas pour le milieu de vie de cet enfant, il importe alors d’identifier en quoi le milieu familial (ou autres milieux de vie pour cet enfant) pourrait être perturbant pour lui.
Pourrait-t-il exister dans ce milieu familial un manque d’encadrement vis-à-vis de cet enfant qui serait alors laissé à lui-même, sans pressions éducatives sur lui, le laissant alors comme sans repères pour son propre développement ?
Ou existerait-il dans ce milieu familial des tensions extrêmement fortes (comme une atmosphère générale de conflits ou de chicanes) qui feraient en sorte que cet enfant n’aurait d’autre choix que d’en absorber sa pollution psychologique ?
Ou existerait-il dans ce milieu familial des attitudes éducatives très agressives elles-mêmes et qui feraient en sorte que cet enfant vivrait de puissants sentiments d’abandon, de rejet ou de dévalorisation extrême de sa personne ?
Ou existerait-il dans ce milieu familial un manque d’encadrement de l’enfant, combiné à une atmosphère très tendue et/ou à des attitudes éducatives inadéquates ou blessantes psychologiquement pour cet enfant ?
Pour le savoir, il importerait d’analyser avec rigueur et objectivité le milieu familial lui-même (chacun de ses éléments humains), et/ou les autres environnements dans lesquels a aussi à baigner cet enfant.
Mais il va de soi qu’à ce stade-ci nous ne pouvons pas en avoir la moindre idée, car le Test des Relations Interpersonnelles de cet enfant ne peut fournir que des résultats concernant cet enfant, pas le ou les milieux dans lesquels cet enfant vit sa vie au quotidien.
Nous souhaitons que par cette section particulièrement étoffée concernant cet enfant agressif, que nous avons pu vous fournir des repères utiles afin de pouvoir mieux orienter vos actions, à son endroit.
Au besoin, commandez le rapport portant sur les conseils et les erreurs à éviter avec un enfant de votre choix, lequel rapport pourra vous présenter des conseils particulièrement concrets afin de pouvoir face à cet enfant particulièrement agressif.
Ceci dit, il serait intéressant de se demander ici si cet enfant n'aurait pas - quelque part - des attitudes interpersonnelles "très faibles", ce qui aiderait à "mettre de la perspective" quant aux "attitudes interpersonnelles fortes que nous venons de voir pour l'opposition agressive et la critique. Bref, est-ce que cet enfant aurait - quelque part - des "ATTITUDES FAIBLES" (peu présentes) pour l'une ou l'autre des attitudes interpersonnelles suivantes :
Car cette association d'un résultat "élevé" comme nous venons de voir ici pour cet enfant, avec un "résultat faible" pour d'autres attitudes interpersonnelles, pourrait aider à comprendre avec davantage de profondeur le pattern relationnel de fond de cet enfant, et venir préciser d'autant les suggestions générales que nous venons de vous faire part pour cet enfant concernant les attitudes de critique et d'opposition agressive.