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Veillez à lui faire augmenter son estime de lui-même ainsi que son degré de confiance en soi
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Inciter cet enfant à développer des attitudes d’acceptation et de bonté envers lui-même (plutôt qu’à se critiquer ou à se juger parfois sévèrement)
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Si cet enfant semble ressentir avec intensité des sentiments d’auto-dépréciation, de culpabilité ou de l’angoisse, n’hésitez pas à lui fournir une aide
spécialisée afin qu’il puisse surmonter cette phase difficile de sa vie.
Cet enfant est modeste et réservé dans ses relations avec les autres, ce qui constitue un bel atout, car cela le met en possibilité de reconnaître et d’offrir une place véritable à l’autre, du
moins règle générale.
Par contre, il existe le risque, pour cet enfant, de trop se conformer à la volonté de l’autre, ou à trop s’effacer personnellement, pour les autres.
Alors il est important que vous sachiez amener cet enfant à développer un équilibre harmonieux entre la place qu’il sait reconnaître à son interlocuteur (par de l’effacement personnel, de
l’obéissance ou de l’humilité) et la place que cet enfant souhaiterait vraiment prendre dans ses relations avec les autres (affirmation de lui-même.)
Ce côté plutôt effacé qui semble exister chez cet enfant, face aux autres, peut aller de pair avec une certaine quantité d’angoisse ou d’anxiété qu’il a à faire face, en lui-même.
Car plus un individu est de tempérament réservé ou effacé face aux autres, et plus son inconfort intérieur (anxiété, angoisse, tensions) tendra à augmenter (s’accroître, se développer.)
Car les inconforts intérieurs se développent souvent par les énergies qu’on laisse demeurer en soi-même, qu’on ne laisse pas sortir.
D’ou l’importance que cet enfant puisse être capable de s’exprimer, de s’ouvrir, de s’extérioriser, de s’affirmer, ou de raconter aux autres ce qu’il ressent en son for intérieur.
L’ouverture aux autres peut donc agir comme un moyen très efficace afin de faire diminuer les tensions ou autres énergies qui sont du même genre, en cet enfant.
L’anxiété qui existe en lui peut également s’expliquer par la présence d’attitudes critiques ou exigeantes que cet enfant adopterait face à lui-même (comme un parent intérieur qu’il aurait dans
sa tête), du moins à l’occasion.
Le fait de se critiquer relativement souvent, de se blâmer ou de se dévaloriser dans ce qu’il fait ou pense, tout cela sera de nature à faire augmenter les sentiments intérieurs de malaise que
cet enfant éprouve, déjà.
C’est afin que cet enfant puisse retrouver un véritable confort en lui-même que nous vous suggérons de l’encourager à se percevoir avec compassion, acceptation et bonté face à lui-même.
En apprenant ainsi à s’offrir de la douceur face à lui-même, plutôt qu’en s’imposant des critiques ou des auto-jugements sévères, cet enfant devrait pouvoir s’éviter de nouvelles tensions ou
anxiétés, en lui-même.
Autrement dit, le développement d’attitudes positives que cet enfant pourrait développer face à lui-même, devrait lui procurer un plus grand calme intérieur, une plus grande lucidité d’esprit, et
davantage de spontanéité et d’assurance dans ses relations avec les autres.
Mais si, malgré tout ce qui précède, cet enfant semblerait s’enfoncer dans l’auto-dépréciation, la culpabilité ou l’angoisse – que tout cela se développerait en lui - alors n’hésitez pas et
fournissez à cet enfant une aide spécialisée (relation d’aide ou de support, ou une thérapie par le jeu), afin qu’il puisse surmonter ces moments pénibles qu’il se trouverait alors à traverser.
